Les mystères de la nature. "Tréguennec et ses milliards de galets sont de plus en plus visités par les touristes et les promeneurs du dimanche" C'est sous ce titre accrocheur et bucolique qui fleure bon le vent d'Ouest et la baie d'Audierne que parait, le 19 novembre 1964, un article un tantinet poétique dans le quotidien le Télégramme. L'auteur y prône un retour à la vraie nature, celle qui existe seulement à Tréguennec, là où les galets repoussent comme des champignons. Il y fait également mention d'un curieux métier de l'époque : Le "Sevel Bili" ou leveur de galets.
Des coins tranquilles, il y en a encore, mais pour combien de temps ? De par la profusion des voitures, la vie dans les villes est devenue une véritable obsession et les propriétaires de ces voitures, ainsi que leurs familles, éprouvent de plus en plus le désir de se rendre là où la nature n'a pas encore été déformée par la main de l'homme. Les paysages naturels, les endroits où l'on peut respirer de l'air véritablement pur se raréfient et plus vite ils disparaissent, plus les hommes éprouvent le besoin de se rapprocher de cette nature pour laquelle ils ont été créés.
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A Tréguennec, le robot que tout être soit-disant civilisé porte en lui disparaît et l'homme dans un paysage fait pour lui, redevient ce qu'il est, c'est-à-dire un être humain. Des paluds, des dunes immenses, une côte magnifique qu'on voit se profiler jusqu'à la pointe de Penmarch et comme décor la mer qui plus que partout ailleurs donne l'impression de l'immensité.
Des milliards de galets
Ce qui surprend et on peut le dire, ce qui stupéfie véritablement tous ceux qui vont jusqu'à la grève de Tréguennec c'est cette digue naturelle formée par des milliards de galets. Cette digue qui s'étend sur de nombreux kilomètres et qui paraît avoir été arrangée, n'est pas du tout le travail de l'homme, mais entièrement celui de la nature. Ces galets qui représentent millions de tonnes, ne sont pourtant que des jouets pour la mer qui les récupère parfois lorsqu'il y a de grandes marées, et surtout si celles-ci coïncident avec des tempêtes
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