La revue Ferrovissime publie, dans le n° 125 de septembre 2023, un article sérieux et bien documenté sur la ligne Pont l'Abbé-Tréguennec. Intitulé "Tréguennec, une ligne insolite, éphémère et délétère", l'article de Gilles Germain et Jehan-Hubert Lavie reprend sur 6 pages, l'historique de l'embranchement depuis sa création jusqu'à sa disparition en 1948.
Les cartes de rationnement sont instaurées de l’automne 1940. Elles perdureront 5 ans après la Libération. Ces cartes et ces tickets assurent aux civils le minimum nécessaire à leur survie. Pendant ces 9 années, les civils Français vont subir la faim et le froid et tenter tant bien que mal de s'adapter. Ils élèvent alors des lapins et des poules, cultivent les rutabagas et les topinambours et sont attentifs à économiser le moindre gramme de tabac...
Voici un petit dépliant, édité en 1942 par le service d'identification des aéronefs du Ministre de l'aviation et Commandant en chef de la Luftwaffe. Plusieurs annotations manuscrites sont portées sur ce document. il est probable que ce "manuel" fut récupéré par les Forces Françaises de l'intérieur dans les casemates de Kerland à Plonéour-Lanvern en août 1944, après le départ des troupes allemandes, comme noté au crayon sur la page 1 : "Casemate de Kerland (Plonéour) aout 1944 FFI".
Sur le littoral de la baie d'Audierne, une pelle à chenille de marque allemande chargeait les galets de l'éro-vili dans les wagonnets à destination du concasseur de Tréguennec. A Kiel en Allemagne, il existe encore un exemplaire de ce même engin, probablement le seul encore en état de marche. Cette vénérable Weserhütte LR4 de 1936 a voyagé jusqu'à Stalingrad durant la seconde guerre mondiale, puis déblayé les ruines de Kiel après-guerre avant d'être récupéré in-extrémis et patiemment restauré par l'ingénieur allemand Martin Kruse...
En octobre 1945 paraissait le premier numéro de la "revue d'information des troupes d'occupation en Allemagne". Ce cahier grand format d'une quarantaine de page, sera édité jusqu'au n°50 en décembre 1949, par le cabinet du général commandant supérieur des T.O.A., comprenez Troupes d'Occupation en Allemagne.
Voici les horaires des trains circulant dans le Finistère en 1933 -Service été - et en 1930 - service hiver - En comparant les deux documents, vous découvrirez les nouvelles lignes apparues entre ces deux dates : La ligne Pont-l'Abbé vers St Guénolé et la ligne Pont-l'Abbé vers Audierne. Vous apprendrez aussi qu'il fallait 11 heures pour faire le trajet Quimper-Paris et 38 mn pour effectuer un Quimper - Pont l'Abbé.
Bali Breizh est une émission de télévision bretonne diffusée le samedi à 11h00 sur France 3 Bretagne. De manière générale, l'émission traite de l'actualité en Bretagne sous toutes ses formes, en enchainant séquences plateau, reportages et documentaires. Ce dimanche 26 septembre, l'émission, qui se déroulait principalement sur le secteur de Plovan et de la baie d'Audierne, mettait l'accent sur l'ero-vili et terminait le reportage en présentant notre livre "Ero Vili, le concasseur de galets de Tréguennec". La vidéo ci-dessous vous présente ce reportage.
La seconde édition du livre intitulé "Ero vili, le chantier de galets de Tréguennec" est maintenant épuisée. Avec un peu de chance, il reste peut-être encore un exemplaire dans certains points de vente (voir la liste en bas de page). La première édition, paru en septembre 2019, avait été épuisée en moins d'un mois. La première ré-édition, publiée dans la foulée, n'aura pas réussie à atteindre l'année 2020. Avec la seconde ré-édition, c'est un total de 2000 exemplaires qui aura été vendu. Merci à tous.
Les locotracteurs sont de petits engins "bons à tout faire". Ils circulent généralement sur des voies ferrées étroites. Ils peuvent tirer de lourdes charges, circuler dans des passages très étroits, servir aussi bien aux civils pour transporter des légumes ou des déblais de chantier, qu'aux militaires pour transporter des armes et des munitions. Sur le chantier de Tréguennec, ces locotracteurs sont au nombre de quatre et sont chargés du transport des galets entre la dune et les concasseurs. Sur l'ero vili, les rails forment une voie de 0,60 m qui chemine sur une dizaine de kilomètres environ entre le site de La Torche à l'est, et le petit port de Penhors à l'ouest. Entre ces deux points, une déviation permet de remonter vers le quai de déchargement du chantier.
Cet interview résulte d'une rencontre avec les agents du littoral basés à la maison de la baie d'Audierne à Tréguennec, en juillet 2017. Près de 900 gardes et agents du littoral, employés par les collectivités locales et les associations gestionnaires, entretiennent, mettent en valeur les espaces naturels et accueillent les visiteurs. En baie d'Audierne, les agents du littoral basés à Tréguennec, sont employés par la Communauté de Communes du Pays Bigouden Sud (CCPBS).
La première partie de l’embranchement de Tréguennec est appelée « faisceau de Pen-Enez ». La voie ferrée de Quimper à Pont l’Abbé se scinde en deux. Une partie quitte la plateforme environ 1 kilomètre avant l’arrivée en gare de Pont l’Abbé. Ici débute le faisceau de Pen-Enez. Ce dernier est constitué de six voies parallèles de « remisage et de formation » permettant de grouper les rames de wagons-tombereaux et de les assembler en vue de leur acheminement sur Quimper. Les voies du faisceau ont une longueur de 700 mètres, hors raccordement. La gare de Pen Enez est située sur le territoire de Tréméoc.
En août 1941 la Todt met en chantier le tronçon de voie ferrée reliant le chantier de Prat-ar-C’hastel à la gare de Pen-Enez en Tréméoc. La voie comprend deux parties : * La première, 9,5 kilomètres, est une construction neuve reposant sur ballast léger sable/galets. * La seconde, longue de 2,1 kilomètres, est construite sur l’ancienne plate-forme de la voie étroite Pont l’Abbé Pont-Croix élargie par la Todt. La première partie est entièrement neuve et créée par l'entrepreneur pour l'infrastructure de l'autorité allemande : Fa Dr. Ing. Rathjens, Tiefbauunternehmung. Cette première partie, nommée « zum Neubau einer normalspurigen Kietransportbahn von Pont l'Abbé zum Ozean » part du camp Todt et rejoint l'ancienne plateforme de la voie Pont l'Abbé-Audierne. Les rayons des courbes sont de 300 mètres sauf le dernier sur du canal d'évacuation de l'étang de St Vio, fixé à 500 mètres.
Avant d'appréhender l’ensemble des constructions réalisées par l’occupant sur le secteur bigouden, il est important de comprendre le fonctionnement des voies ferrées existantes à l’entrée de la guerre. En 1939, Pont l’Abbé est une gare importante : Une voie à écartement normal arrive de Quimper, et deux voies étroites desservent d’un côté Pont-Croix et de l’autre les ports bigoudens. Certes, la petite voie ferrée desservant Pont-Croix n’est plus en service depuis quelques années, mais les rails et les traverses sont encore sur place. La seconde voie étroite, desservant les ports bigoudens, est très active : le marché du poisson et de la pêche en général commence seulement à utiliser la route. Les conserveries, nombreuses dans le secteur abigouden, utilisent également ce moyen de transport. Un problème cependant : Cette voie étroite en provenance des ports ne permet pas d'acheminer directement les marchandises vers Quimper.
A l'occasion de l'anniversaire du D-Days le site Robin des bois a fait paraître en juin 2014, un article concernant les déchets de guerre en France, leur nombre, leur localisation et surtout leur dangerosité toujours présente malgré bientôt 80 années d'enfouissement. voici l'extrait concernant le secteur du Finistère.
600.000 tonnes de bombes ont été larguées sur 1.700 communes françaises entre juin 1940 et mai 1945. La plupart étaient des villes. 15% des bombes n’ont pas explosé mais elles ont pénétré pour la majorité jusqu’à 4 m de profondeur dans les sols et les sédiments, jusqu’à 6 m pour 20% d’entre elles, 7 m pour 10% et 9 m pour 1%. La profondeur dépend du poids de la bombe, de l’altitude du largage, du hasard et du substrat géologique. Ce sont les déchets de guerre.
Les Entêtes ou cachets des entreprises sont divers et variés dans les années 40 : Rarement en couleurs, ces premières marques extérieures de richesses, ces nouvellespublicités sont souvent très chargées en décorations et dessins de toutes sortes, en arabesques et fioritures remplissant à outrance l'espace qui leur est alloué sur les documents. En même temps, les cartes des artisans locaux restent sobres, très dénudées et ne racontent que l'essentiel : Nom, métiers, adresse et certaines fois numéro de téléphone. Parfois quelques mots supplémentaires sur le métier exercé.