Les troupes allemandes

Le 800e bataillon de Nord-Caucasiens, qui regroupe les Bergkaukasiens originaires des montagnes du Caucase du Nord est créé en 1942, Ce bataillon combat en bordure Nord Est de la Mer Noire. A l'automne 1943, l'armée allemande recule. Un an après sa création, ses rêves d'indépendance envolés, le bataillon se retrouve à l'autre extrémité de l'Europe. Ce sont des soldats déboussolés qui ont pris conscience de leur situation : ennemis pour les alliés, traitre à leur patrie pour les soviétiques, quelque peu méprisés par les Allemands, qui vont tenir la pointe sud-ouest de la côte bretonne.(texte de Alain Le Berre)

 Ce texte d'Alain le Berre, est extrait d'un article paru dans le magazine 39-45 n°262 de décembre 2008, intitulé "Le mur de l'Atlantique en Sud Bretagne". La première partie de l'article traite de manière très précise la défense côtière allemande dans l'Ouest du pays bigouden. La seconde partie ci-dessous apporte des précisions sur les troupes caucasiennes et ses relations tendues avec la population locale, ainsi que sur les nouvelles directives instaurées par Rommel en 1944.

Les notes ont été rajoutés en fin de texte pour faciliter la compréhension générale, surtout en ce qui concerne les abréviations. les images viennent du forum bretagne-39-45.forums-actifs.com. Pour des raisons techniques, il n'a pas été possible d'y faire figurer les photos, schémas et plans. Vous pouvez toutefois consulter l'article intégral à la page téléchargement du site.

La situation en pays bigouden

De 1940 à 1943. cinq divisions d'infanteries vont se succéder : les 61.ID, 211.ID, 335.ID, 17.ID et 94.ID. En juillet 1943, arrive la 265.ID.

Son 894.IR occupe le KVGr Quimper et ses trois KVuGr Douarnenez, Plogastel-Saint-Germain et Fouesnant. Celui de Plogastel s'étire de la pointe de la Jument en Poullan, à celle de La Torche en Plomeur.

  A la mi-novembre 1943, lors de l'installation des Caucasiens, les limites du sous-secteur sont modifiées. L'extrémité nord du territoire de la 265.ID qui débutait au Nord, à Crozon/ilot d'Aber C28, est ramenée à la hauteur de Saint-Nic. Le sous-secteur de Douarnenez prend en charge la côte du Cap Sizun jusqu'à Lézarouan inclus, tandis que Plogastel pousse au sud jusqu'à Qu53 le Treustel/lle Tudy   Fouesnant conserve au pays bigouden les Q 54/Pointe de Combrit et Q 55 Pointe de Bâbord/Sainte-Marine pour conserver Ia défense de Bénodet qui abrite en effet des dragueurs de mines de la 2.Msfl.

Les Caucasiens

Le l./IR 894 du sous-secteur de Plogastel embarque le 14 novembre à Quimper à destination de Minsk, en Biélorussie. Les Caucasiens, arrivés depuis un mois, séjournent au camp de Lanniron pour une mise en condition. Le 800e bataillon de Nord-Caucasiens comprend à cette date 964 hommes, 67 Allemands assurant l'encadrement et 897 sujets soviétiques commandés par le capitaine Schirtenhelm, un Allemand. Quel a été le parcours de ces derniers ? D'aprés un spécialiste, le regretté docteur J.-F. Borsarello, à l'issue de leur offensive victorieuse en 1941, les Allemands ont regroupé leurs prisonniers par ethnies qu'ils ont incitées à se retourner contre les soviétiques. Des mouvements de libération nationale sont suscités chez les captifs : Il s'agit de leur donner l'impression contre leurs colonisateurs abhorrés et non contre le Reich. Le 800e regroupant les Bergkaukasians originaires des montagnes du Caucase du Nord est créé en 1942 et combat en bordure Nord Est de la Mer Noire. A l'automne 1943, l'armée allemande recule. Un an après sa création, ses rêves d'indépendance envolés, le bataillon se retrouve à l'autre extrémité de l'Europe. Ce sont des soldats déboussolés qui ont pris conscience de leur situation désespérée : ennemis pour les alliés, traitre à leur patrie pour les soviétiques, quelque peu méprisés par les Allemands, qui vont tenir la pointe sud-ouest de la côte bretonne.

Les 10 et 14 novembre 1943, de Qu20 Kersiny à Qu53 Le Treustel, les 1iere, 2ieme et 3ieme kompanies de Caucasiens, six cents hommes environ, prennent possession du littoral du sous-secteur de Plogastel remanié. Le lieutenant Kouchakanov commande la première (Kersiny-Penhors). L'état-major s'implante au manoir de Lestréminou en Plomeur, la 4ieme demeurant en réserve dans la commune. les Caucasiens sont appelés Vlassov ou plus communément Russes Blancs, mais ils ne sont ni les uns, ni les autres. Leurs mœurs, façonnées par une existence des plus rudes, se manifestent souvent de façon brutale et surtout imprévisible lors des contacts avec la population, le terme significatif de sauvages est souvent employé à leur encontre.   Le 20 novembre, le maire de Saint-Jean Trolimon se plaint que, depuis le 6, des troupes caucasiennes dont les chevaux laissé en quasi liberté causent des dégâts aux cultures et récoltes tandis que leurs maîtres se servent sans bons de réquisition en fourrage et bois coupé dans les fermes. Mais, bien plus grave, des mercenaires vont s'en prendre aussi aux femmes que pour le moins ils importunent ! La nuit, il vaut mieux se plier rapidement à leurs demandes d'alcool et de nourriture formulées parfois sous la menace des armes. Deux compagnies, les 7 et 8 Kp./IR 895 de Lorient, le 388 landschutzbataillon, un bataillon territorial (MBF), constituent les réserves d'infanterie du KVG Quimper (Gliederung du 1.1.1944).   Après le débarquement et le départ des artilleurs du I./AR 265, les exactions se multiplient. Par leur présence, les premiers tempéraient la brutalité de certains Caucasiens. Même les Allemands craignent leurs réactions. On se souvient de quelques-uns. A Penhors Qu25, l'adjudant Mastakov, chef du point d'appui, connu pour sa brutalité, est surnommé « Beg Blei : gueule de loup.» A Qu23 Kerrest, le sous-officier Molayev a des « yeux de fauve.» et son collègue Schekmov est affublé du surnom de « An oc'h - le cochon - de Kerrest. »

1944. L'impulsion du maréchal Rommel

En ce début d'année 1944, pour renforcer les défenses côtières, les Allemands cherchent des bras, maniant persuasion et contrainte. Afin de susciter le travail volontaire, Rommel exige bientôt que les requis soient convenablement rémunérés et payés le jour même, par les trésoriers des unités d'occupation. (soit 8f/h, le tarif moyen applicable aux ouvriers français).

Installation de pieux sur les plagesLe 15 janvier 1944, Rommel prend le commandement du Groupe d armées B (Hollande-Loire). Il peut enfin donner des ordres fermes. Ceux-ci vont tomber dru, pressants. La troupe est surchargée de travaux défensifs au détriment de son entraînement, réduit à un ou deux jours par semaine. Les commandants des divisions s'en plaignent. Les alertes fréquentes accroissent lassitude et inquiétude : 8 février, 17 mars, 4 et 14 mai... Le 17 janvier, le Fürher décide que les ouvrages se trouvant à l'intérieur de la ligne principale de défense qui n'auront pas été achevés pour le premier mars, devront être laissés en l'état. L'AOK.7, au Mans, insiste à son tour pour que les états-majors et la troupe soient sur le pied de guerre à cette date. Le PC de l'IR.894 à Quimper Qu150 rejoindra ainsi bientôt son nouveau poste de combat, Qu504, l'aérodrome de Pluguffan. Depuis longtemps, le Fliegehorst Quimper n'accueille plus que de petits avions remorqueurs de cibles pour l'école de la Flak de Penmarc'h. Dans deux mois, à la veille de la belle saison, la Bretagne doit être prête à recevoir l'ennemi.

La population, déjà mise à contribution depuis quelques mois pour les charrois et les travaux de terrassement, est de plus en plus sollicitée. Mais contrairement à ce que souhaite Rommel les volontaires n'affluent pas. Le maréchal persévère :« le point capital est de payer tout de suite et non pas des semaines ou des mois après. Le paysan est heureux d'avoir de l'argent en caisse. Pas de contrainte, n'agir qu'indirectement. Persuadez-les que les travaux sont nécessaires pour leur propre sécurité.

22 janvier, la 7ieme Armee, se fâche, elle exige de « solliciter plus fortement la population pour la construction de la deuxième position de défense. » Le 26, le corps d'armée recommande de stopper l'action Sauckel, en l'occurrence l'envoi de jeunes pour !e travail forcé en Allemagne. Le 1" février, il est question de densifier le maillage des unités allemandes de la zone de combat. Mais où trouver des réserves ? Quarante lance-roquettes ou Würfaerate sont prévus pour la défense de la Baie de Douarnenez. Le 9, le Corps d'Armée rappelle que les Divisions ont jusqu'au 13 février pour signaler si et où seraient indispensables les mesures les plus sévères pour mettre au travail la population civile selon les ordres reçus. » Les Standortkommandanturen ou bureaux de place dans les localités occupées, sont invités à faire preuve de fermeté.

19 février, Rommel visite une fabrique de tétraèdre à Lorient18 février Rommel inspecte la Bretagne. Venant de Bénodet où il a déjeuné au Soldatenheim. il visite le point d'oppui renforcé de Lésongar/Audierne et se montre satisfait. Est-il passé par le pays bigouden comme le jurent certains ? Ce n est pas avéré et les archives n'en font pas mention (note 3). On l'aurait aperçu à La Torche, à Tréguennec et enfin à Penhors. Dans ce dernier nid de résistance, Qu25, il aurait jugé que le petit poste d'observation construit sur le rivage par la troupe, avait une silhouette trop visible du large. En outre, d'après les archives du SHM, Romel aurait fait donner en mars l'ordre d'abandonner la batterie de Keryère/Tréogat pour celle de Lesnarvor, mieux située. En période de pénurie de béton, une telle décision paraît peu probable, ce qui accréditerait la présence d'une quatrième batterie dans le secteur.

3 avril 1944, les travaux d'aménagement de la seconde ligne de défense sont arrêtés, ils monopolisent trop de grenadiers allemands, quatre compagnies, qui seront plus utiles sur le rivage. Des positions déjà achevées sont démolies afin qu'elles ne puisent pas servir de point d'ancrage à des parachutistes ennemis. A la mi-avril Rommel exprime sa satisfaction au XXV. Korps « où les travaux ont été menés avec la plus grande énergie ». Mais le commandant du corps d'armée signale que « les actes de sabotage et les agressions contre des soldats prennent une forme pouvant se comparer avec la situation régnant en Russie ». Il est entendu. Le 15 avril, le maréchal demande d'intensifier la lutte contre les bandes notamment en dégageant des moyens spécifiques, ajoutant cependant que la population civile devait être ménagée. Le jour même, le Kampfgruppe Heintz, deux bataillons renforcés de la 275.ID soustraits à la défense côtière, est constitué pour « pacifier » le Morbihan. Le 27, nouveau rappel pour la pose d'obstacles. « La tension de la troupe doit être maintenue. »

19 février, dans l'après-midi, Rommel est à audierneDu 3 au 5 mai, les commandants d'armée et de corps d'armée viennent inspecter les travaux de pose d'obstacles qu'un message du 7 demandera d'accélérer. Le 14, nouvelle alerte. l'OKW, le commandement suprême à Berlin, attend le débarquement quatre jours plus tard. Les états-majors locaux doivent demeurer en permanence à leur poste de combat. Le 22, nouveau message : « Groupe d'armées 6 diffuse instruction du Cdt en chef avec nouvelles incitations à densifier les obstacles aux opérations aéroportées et à édifier de nouveaux barrages d'avant-plage. Diffusion aux bataillons dans les 24 heures. » A cette fin, le 2 juin 1944, une compagnie d'infanterie s'installe à Kerbascol en PIonéour. Le 27 mai, le Commandant en chef à l'Ouest, von Rundstedt, rappelle que " comme d'expérience, l'ennemi utilise les jours de fête pour des opérations de toutes sortes. L'ensemble des troupes et des états-maiors doivent être exhortés à la plus grande vigilance ».

Du Débarquement à la Libération

Le 6 juin, l'on estime que le Mur de l'Atlantique était achevé aux deux tiers. Fahrnvbasher parle de 60% en Bretagne mais il ne s'agit que de Lorient et de ses abords.Les artilleurs du I./AR.265 doivent rejoindre la Normandie au sein du Kampfgruppe 265. le groupement tactique constitué par la 265.ID. Ils embarquent à Quimper dans des trains à destination de Saint-Lô, qu'ils atteindront finalement à pied, avec difficulté, retard et des pertes sensibles.

  Le pays bigouden demeure occupé par le 800e bataillon dont des détachements occupent les cantonnement abandonnés. En juillet, une trentaine de Caucasiens passent à la Résistance. Le 3 août, les derniers Allemands de l'ouest-Cornouaille et leurs supplétifs se replient sur la presqu'île de Crozon. Les Caucasiens réquisitionnent des charrettes et plient bagages, non sans commettre des forfaits sur leur passage.   Les vestiges de L''Atlantikwall en pays bigouden attirent l'attention des promeneurs et des estivants, suscitent des demandes de renseignements. Sur les plages, les enfants visitent les entrailles des casemates chavirées, non sans appréhension. Ces témoins d'une époque pénible, qu'on ne peut gommer de notre histoire, commencent à entrer dans le patrimoine local.

notes :

1 - 265.ID : La 265.Infanterie-Division
La 265.ID sera créée le 20 mai 1943 comme division sédentaire destinée à la France, à partir de la 408.Sicherung-Division (div. de sécurité) qui vient de connaître les rigueurs du front russe, dans le secteur de Nikopol. Elle se compose de 3 régiments, les 894e, 895e et 896e (au total 7 bataillons), d'un régiment d'artillerie, le 265, (3 groupes) et de formations diverses, soit 10 000 hommes (9 700 au 1er juin 1944) . L'instruction se déroule jusqu'au 15 juillet, en Allemagne, dans les camps des environs de Bergen et de Fallingbostel. Durant cette période, les hommes les plus jeunes de la division seront remplacés par des classes plus âgées et des victimes du gel, le 25 juin, par 44 officiers et 519 hommes de la 65.ID, inaptes pour l'affectation à l'Est. Les chevaux comme les soldats, ont également souffert des vicissitudes de la guerre.

2 - 894.IR : Infanterie-Régiment. La 265.ID se compose de 3 régiments, les 894e, 895e et 896e (au total 7 bataillons).

3 - KVGr Quimper et ses trois KVuGr : Küstenverteididungsgruppe - secteur et sous secteur de défense côtière

4 - Qu53 : Qu pour QUimper - secteurs numérotés de défense côtière.

5 - Le 1er bataillon du Régiment 894 fut envoyé à Minsk en septembre 1943. Il fut remplacé par le Ost Bataillon 800 composés de Nord-Caucasiens qui arriva le 11 octobre 1943 en gare de Quimper. Il séjourna quelques jours à Lanniron au camp de transit, qui devint plus tard le Front-stalag 135 (camp de concentration). Source : kermokostories.wordpress.com/du_sang_sur_le_sable_de_la_torche/

6 - Vlassov : L'Armée de libération Russe également connue sous le nom d'armée Vlassov était une formation militaire de volontaires russes armés par la Wehrmacht durant la Seconde Guerre mondiale. Cette armée fut organisée par l’ancien général de l’Armée rouge Andreï Vlassov, qui tentait ainsi d’unifier tous les Russes contre le régime bolchevique de l’Union soviétique. Parmi les volontaires se trouvaient un grand nombre de prisonniers de guerre soviétiques, des Ostarbeiter (travailleurs de l’Est), et des émigrés russes blancs (dont des vétérans de l’Armée blanche anticommuniste ayant participé à la Guerre civile russe). Source : Wikipédia

7 - Russe blanc : désignent la partie de la population russe n'ayant pas accepté la révolution russe, ou plus spécifiquement la prise de pouvoir par les bolcheviks, au début du XXe siècle. L'expression englobe ceux ayant lutté contre le nouveau régime lors de la guerre civile russe au sein des armées blanches mais ne désigne cependant pas de manière exclusive les personnalités militaires; au-delà du contexte de la guerre civile, elle désigne l'ensemble des personnes ayant quitté la Russie après la Révolution d'Octobre, voire après la Révolution de Février. Dans la plupart des cas, l'expression Russes blancs se réfère aux opposants monarchistes à la Russie soviétique, partisans du Tsar et de la Russie impériale. Le terme peut également désigner par extension les descendants des premiers émigrés. Source : Wikipédia

8 - Agenda de Rommel : Il semble que la date soit plutôt celle du lendemain 19 février selon son agenda ci dessous, qui ne fait pas mention d'un passage en Baie d'Audierne, mais seulement à pont l'Abbé :

La journée du 19 février, 08H00 petit déjeuner. A 08H30, une conférence, au Foyer du Soldat de Quiberon, sur la défense de Saint-Nazaire, puis sur les voies et moyens permettant de gêner l'approche de la terre et le débarquement. Ensuite, on a discuté de la situation de la Kampfgruppe Polster (LVIII. Reserve-Panzerkorps) implanté dans la zone arrière du Corps d'Armée. Nous vîmes tout d'abord un point d'appui à Étel, au sud-est de Lorient. Là, Rommel a rencontré le Generalleutnant Walther Düvert , Kdr de la 265.ID stationnée de Douarnenez à Étel (270 km), PC à l'Hôtel de ville de Quimper. Ensuite, direction Port-Louis, où le Festungskommandant Lorient, l'Oberst Karl Kaumann, s'est présenté à Rommel. Ensuite, acheminement en voiture, par les ponts du Bonhomme et Saint-Christophe, à Lorient, vers 10H00 puis vers La Perrière et le bunker pour sous-marins Kéroman III. Le port servait alors de base pour sous-marins qui constituait, en quelque sorte, le noyau de la défense. Rommel fût ravi d'apprendre que l'Organisation Todt construisait des hérissons en béton en grosse quantité pour les obstacles en avant des plages, visite à 11H00. Ensuite, à 11H25, exposé du Hako Lorient, visite des trois bunkers pour sous-marins de Kéroman. Par la suite, le tour en a été fait par l'Oberwerft-direktor (directeur de l'arsenal), Werftkmdt. Lorient, K.Adm. Walter Matthiae . Puis, visite à 12H00 de Stp. cote 40, à l'extérieur du Festung Lorient juste au sud de Saint-Mathieu. Puis trajet de 50 km par Guidel, Clohars-Carnoët, Moëlan-sur-Mer, Riec-sur-Belon et Pont-Aven vers Concarneau. Sur la jetée, inspection d'un groupe de défense, déplacement par La Forêt-Fouesnant vers Bénodet où, à 13H30, on a pris le déjeuner à la Soldatenheim. Transit par Pont-l'Abbé vers Audierne. Arrivée à 15H15. Sur place Rommel a pris congé du Generalleutnant Walther Düvert . Ensuite, direction la baie de Douarnenez où Fahrmbacher a brièvement expliqué l'intérêt des lieux à 16H10. Pour se former une image de la côte, la délégation s'est déplacée sur la plage (vers 16H35). Après, déplacement par Saint-Nic vers Crozon où le commandant de la 343.ID, QG à Landerneau (Plouescat - Crozon, 170 km de côte), le Generalleutnant Erwin Rauch a rejoint à la délégation. Par la suite, direction la Pointe des Espagnols qui se trouve en face de Brest. Là à 17H40, Rommel a écouté un exposé de Fahrmbacher sur le port. A la fin de cette journée, visite de la H.K.B.1274 proche de Camaret, StP C342 Pointe du Grand Gouin, à 18H15. Cette batterie était composée de 4 canons K.532 (f) de 22 cm dans un dispositif ouvert. Finalement, déplacement à Morgat sur la baie de Douarnenez pour le dîner et l'hébergement.

Source : traduction du livre de Hans Sakkers "Generalfeldmarchall Rommel"

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