Extraits de livres ou de documents. Vidéos et articles de presse. Cette section du site regroupe les interviews et les témoins de cette époque.
Découvert par un promeneur ce jeudi matin sur une plage de Tréguennec, un obus de 40 mm a été pétardé. La munition reposait auprès d'un blockhaus. Immédiatement prévenu, le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage de Corsen a sollicité le concours du groupement des plongeurs-démineurs de l’Atlantique. L’équipe d’alerte, composée de quatre marins plongeurs-démineurs et d’un marin infirmier, s’est rendue sur place en fin de matinée. La munition, un obus de 40mm, a été détruite sur place, à l’intérieur du blockhaus, pour limiter la propagation d’éclats métalliques. Pendant l’opération de contre-minage, la sécurité du site a été assurée par la brigade territoriale de proximité de gendarmerie de Pont-l’Abbé. On se rappelle l'épouvantable drame survenu à Groix à la fin de l'été : un jeune est mort à la suite de l'explosion d'un obus situé sous un feu de camp allumé sur une plage. Ce drame rappelait malheureusement que des milliers de munitions dorment encore sur le littoral breton.
La munition reposait auprès d'un blockhaus. Immédiatement prévenu, le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage de Corsen a sollicité le concours du groupement des plongeurs-démineurs de l'Atlantique. L'équipe d'alerte, composée de quatre marins plongeurs-démineurs et d'un marin infirmier, s'est rendue sur place en fin de matinée. La munition, un obus de 40mm, a été détruite sur place, à l'intérieur du blockhaus, pour limiter la propagation d'éclats métalliques.
Source : letelegramme.fr
Grâce aux cahiers de régie du chantier de Tréguennec, qui sont un peu l’historique du camp, il est ainsi possible de suivre jour après jour, mois après mois, ce qu’il s’y passait d’ordinaire, mais aussi d’extraordinaire : La remise en état du camp, les tempêtes qui rendent le sable trop collant parce que trop mouillé, les pannes très fréquentes, les stocks qui ne partent pas faute de moyens de transport, les découvertes d’obus dans les concasseurs, les volumes traités, les coupures de courants et enfin la guerre qui ne finit pas de finir, et qui traîne derrière elle des années et des années de privation. Ces carnets ne mentionnent pas les évènements de la période de l'occupation, mais à l’aide de ces indications prises avec soin et datées avec précision, de recoupements, d’annotions en marge et de plans, il est possible de se faire une idée du fonctionnement de cette "usine à galets" à partir de sa reprise en main par le service de la reconstruction, jusqu’à sa fermeture.
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